Comment la pub peut rester dans nos cœurs alors qu’elle est de plus en plus souvent décriée ?
14 Oct 2021 • 2 min de lecture
Guillaume Durand, notre directeur de la création, revient sur ce qui le motive au quotidien après plus de 20 ans de carrière. Quelle est la clé d’une publicité qui reste dans nos cœurs ? Une pub lisse et factuelle s’oublie vite, alors que celle qui nous a fait rire, ému… restera dans notre mémoire.
Le secret, c’est l’émotion.
C’est aussi ce qui peut être fatal à ce métier et provoquer le désintérêt : l’émotion qui s’effrite pour finalement disparaitre. L’absence d’envie, d’inspiration, de surprise.
« À l’inverse, ce sont la diversité et l’intensité des émotions que je rencontre qui font que, depuis 20 ans, j’exerce ce métier sans perdre mon enthousiasme. Elles sont présentes partout : lors du lancement d’un pitch, d’une présentation, d’une victoire, même d’une défaite, d’un tournage, de la rencontre d’un nouveau client, de la collaboration avec telle ou telle personne qu’on avait envie de rencontrer… »
Chercher et créer l’émotion dans chaque projet est donc un exercice quotidien. Voici quelques conseils, qui fonctionnent… en tous cas pour moi.
1. Fuir le confort et l’habitude.
Se reposer sur ses lauriers c’est créer de l’automatisme, de l’ennui. La routine tue l’envie et l’esprit critique.
2. Entretenir sa curiosité
Il faut rester en veille permanente, se confronter aux autres points de vue pour toujours apprendre, évoluer, progresser.
3. Toujours chercher une forme de satisfaction
Certains projets seront moins passionnants que d’autres.
Pourtant c’est en trouvant un intérêt, une occasion, un défi même petit dans chacun d’eux qu’il sera possible d’éviter la lassitude.
4. Rester impliqué
La solidarité et l’esprit d’équipe permettent de réaliser les meilleures campagnes. Il suffit d’une personne qui n’a plus envie dans un projet, pour que toutes les autres s’y mettent à leur tour.
Au-delà d’un simple intérêt personnel, trouver l’émotion dans son travail c’est aussi une condition nécessaire pour en créer. Il faut soi-même être capable de ressentir des émotions pour pouvoir en faire vivre aux autres.
C’est à mon sens la moindre des choses, parce que personne n’a demandé à voir les campagnes que nous réalisons. Que ce soit à travers une expérience émouvante, enrichissante, distrayante… Nous avons au moins cette responsabilité : laisser un bon souvenir, pour essayer de rester durablement dans les esprits, et peut-être même dans les cœurs.