GEO : votre marque émerge-t-elle dans ChatGPT ?
17 Nov 2025 • 3 min de lecture
Le référencement naturel a longtemps été la boussole de la visibilité digitale. Travailler ses mots-clés, sa structure, sa popularité : tout reposait sur l’art de séduire les moteurs de recherche. Mais un nouvel acteur redistribue les cartes. ChatGPT, Perplexity ou Gemini ne renvoient plus vers des liens : ils produisent directement la réponse. L’utilisateur n’explore plus, il attend qu’on lui parle, qu’on lui explique, qu’on lui convainque.
Dans ce nouveau paysage, la logique de performance change. Il ne s’agit plus seulement d’être trouvé, mais d’être cité. C’est tout l’enjeu du GEO (Generative Engine Optimization) : un levier encore jeune, mais déjà décisif pour les marques qui veulent être perçues comme des références plutôt que comme de simples résultats.
Une discussion à retrouver dans l’épisode du podcast UV, avec Thomas Bosque et Mathieu Boubal, responsable média et digital chez The LINKS.
De la recherche à la citation : la naissance du GEO
Là où le SEO visait à générer du trafic, le GEO cherche à générer de la confiance.
Le premier reposait sur le contenu que la marque produisait ; le second dépend de ce que les autres disent d’elle. La visibilité ne se gagne plus sur sa propre plateforme, mais dans la crédibilité qu’on inspire à l’extérieur.
Le GEO ne remplace donc pas le SEO : il le prolonge. L’un construit la base technique et sémantique, l’autre élargit le champ de visibilité en s’appuyant sur les signaux d’autorité émis par des tiers : médias, experts, communautés, influenceurs.

Une nouvelle mesure de la performance générative
Le succès ne se compte plus en clics, mais en mentions. On ne vise plus la première position d’une page Google, mais une place dans la réponse de l’intelligence artificielle. Les indicateurs évoluent : on passe du trafic à la crédibilité, du volume à la pertinence.
Cette bascule replace les métiers de la communication au cœur de la stratégie. Relations presse, influence, brand content, social media : ce sont eux qui nourrissent les IA des preuves d’autorité nécessaires pour qu’une marque soit reconnue comme source fiable.
Le bon sens retrouvé à l’ère du référencement génératif
L’arrivée du GEO redonne du relief à la communication de fond. Les médias et les experts, parfois éclipsés par la logique du clic, retrouvent une valeur stratégique : celle d’incarner la confiance.
Les avis consommateurs, les études, les tribunes deviennent autant de signaux que les IA repèrent pour bâtir leurs réponses. En somme, les marques doivent exister au-delà de leur site : dans les conversations, les publications, les références qui composent leur écosystème.
Des chiffres pour garder le cap
Chaque jour, Google traite environ 14 milliards de requêtes. Si l’on ajoute YouTube, on atteint plus de 20 milliards. Et ChatGPT ? À peine 2 % des requêtes journalières mondiales
Le SEO reste donc la priorité à court terme : il assure la performance immédiate et la découvrabilité. Le GEO, lui, prépare la suite : celle d’une visibilité conversationnelle construite sur la reconnaissance et la confiance.
Une posture d’exploration
Chez The LINKS, nous abordons le GEO avec humilité et curiosité. Aucune vérité absolue, mais une conviction : la performance se jouera de plus en plus sur la capacité des marques à devenir des références citées. Observer, tester, mesurer, ajuster : c’est cette démarche d’apprentissage continu qui permettra d’évoluer dans un univers en mutation rapide.
Le SEO rend visible. Le GEO rend crédible. Entre les deux s’invente aujourd’hui la nouvelle équation de la communication digitale.