Le signal du planning : Dumbphone & Appstinence 

05 Sep 2025 2 min de lecture

Quand raccrocher devient branché. Le dumbphone et l’Appstinence séduisent une génération saturée d’écrans. Plus qu’une tendance, un nouveau “cool” se dessine : la sobriété digitale choisie.

Dumbphone

Il ne promet ni notifications ni pression sociale permanente, seulement l’essentiel : appels, SMS et réveil. Et pourtant, cet anti-smartphone connait un regain d’intérêt auprès de jeunes saturés par les écrans. 

Le signal du planning Dumbphone & Appstinence

Appstinence 

Cette démarche vise à réduire notre usage des applications. Sa fondatrice, Gabriela Nguyen, a développé une méthode en cinq étapes. L’objectif : passer du smartphone au dumbphone. Luddite Club, Offline Club, les initiatives similaires se multiplient. 

© www.gse.harvard.edu

Qu’est-ce que cela dit de notre époque ?

  •  Une réponse à la saturation cognitive 

Appstinence et dumbphone révèlent une profonde prise de conscience de notre épuisement individuel. Ils témoignent de notre volonté de préserver notre santé mentale. Mais ils sont aussi le symbole de notre incapacité à nous autoréguler face aux smartphones. 

  • L’éloge d’une connexion plus réelle

Ce retour à l’ère pré-internet reflète une aspiration profonde à contrôler sa vie numérique plutôt que de la subir, à redevenir maitre de son temps et son attention. Les utilisateurs de dumbphones (re-)découvrent ainsi les joies de l’instant présent et des interactions physiques. 

  • La distinction par la sobriété

Le dumbphone est devenu un accessoire identitaire, un marqueur d’un mode de vie alternatif.  Un nouveau « cool » naît de cette sobriété technologique choisie. Car à l’heure où la surcharge informationnelle domine, déconnecter est autant un acte militant qu’un luxe. 

Mattel et Human Mobile Devices ont sorti un téléphone à clapet Barbie.

Comment les marques peuvent se connecter à ce signal ?

  • La sobriété digitale comme levier de confiance

L’ère du smartphone est loin d’être dernière nous. Les campagnes mobiles ont de beaux jours devant elles. Mais les marques ont une responsabilité vis-à-vis de notre surcharge cognitive. Plutôt que de s’imposer aux utilisateurs, à elles de mériter notre attention. Avant que tout le monde ne déconnecte pour de bon.