Le signal du planning : récession relationnelle

Quand nos relations se fragilisent, c’est tout un équilibre humain qui semble se fissurer. Nos liens se distendent, nos échanges se raréfient, et l’intimité elle-même paraît mise à distance. Ce phénomène, à la fois intime et collectif, interroge en profondeur notre époque : qu’est-ce qui nous éloigne les uns des autres, alors même que tout semble nous connecter en permanence ?

Récession relationnelle 

Baisse du nombre de sorties, de rapports sexuels, de mariages, de naissances, … nos relations humaines deviennent plus rares et plus fragiles. D’après le Financial Times, le phénomène est désormais mondial. 

Qu’est-ce que cela dit de notre époque ? 

• Une concurrence numérique 

Nos loisirs numériques nous rassemblent autant qu’ils nous éloignent. Le temps passé ensemble, y compris le temps sexuel, est aujourd’hui concurrencé par nos inséparables écrans. Mais comme souvent, l’argument technologique ne suffit pas à expliquer un phénomène social. 

• Récession économique 

La crise du coût de la vie impacte les petites sorties comme les grands projets. Cette précarisation réduit l’ensemble de nos interactions sociales, à commencer par la capacité à se projeter à deux. 

• L’ère du célibat’ 

Derrière les chiffres de la natalité souvent commentés, se cache une crise de la conjugalité. Le célibat contraint ou non, progresse. Mais il n’est plus un échec mais parfois un moyen de se recentrer sur soi, ses projets ou ses proches. 

Comment les marques peuvent se connecter à ce signal ? 

• Encourager les interactions 

Les marques peuvent favoriser les relations humaines, le temps d’une vie ou d’un café. Au lieu de nous dire une fois de plus que nous sommes uniques, à elles de trouver ce qui nous rassemble.